La mort. Voilà un grand mot qui effraie chaque être doué d'instinct de survie. Ce grand inconnu qui nous attend, de quoi sera-t-il fait ? Les réponses de cette nébuleuse question sont diverses, chacun y allant de sa croyance. Nos savants et fidèles les plus érudits ont cependant des bribes de vérités à nous offrir avant que nous allions de nous-mêmes vérifier leur exactitude. Nous les exposerons dans ce sujet ainsi que des informations culturelles concernant les rites et coutumes qui régissent le trépas.

Il semble avéré depuis des siècles qu'une entité recueille les âmes lors du décès. Sa représentation peut-être variable selon les civilisations, mais son nom reste inchangé : Jaarlan (NB : plus d'information dans le Panthéon). Ce passeur est chargé de guider l'âme. Il s'offre alors deux solutions : la première consiste à ranger l'âme dans le coffret mystique qui ne le quitte jamais. Nul ne sait ce que l'on devient alors… réincarnation ? disparition ? toutes les hypothèses sont plausibles… Mais n'oublions pas qu'il existe une seconde possibilité : être accueilli dans un Royaume Divin. Seul le Dieu possédant le Royaume peut accorder ce privilège à une âme qu'il juge selon ses critères.

Le Royaume Divin est une dimension parallèle au monde que nous connaissons et qui appartient à une divinité qui la contrôle totalement (NB : plus d'information ICI). On les nomme également "failles" (d'où la Guerre des Failles). Ces Royaumes peuvent donc accueillir les âmes des défunts qui y demeureront tant que le Dieu l'acceptera ou tant que les morts eux-mêmes ne rappelleront pas Jaarlan pour finalement choisir le coffret. Cependant, on peut soulever la question cruciale que voici : les vivants présents dans la faille cohabitent-ils avec les morts ? La réponse est non. Vivants et morts ne se voient, ne s'entendent ni ne se touchent. Ils vivent comme de chaque côté d'un miroir et seul les Dieux peuvent voir les deux facettes de leur Royaume. Ainsi, un dialogue entre vivant et mort n'est possible que par divinité interposée au sein du Royaume de celui-ci. On s'en remet donc au propriétaire des lieux, celui-ci pouvant interpréter à loisir ce qu'on lui transmet, voire pouvant feindre parfois la présence d'un mort.

Rites Orzaaliens :

Les Orzaaliens observent une coutume particulière lorsqu'il s'agit d'enterrer le corps de l'un de leurs défunts. En effet, si le corps est enfoui dans une tombe creusée dans le sol de façon assez classique, la stèle est plus originale. Sur chaque tombe est plantée un arbre qui pousse, grandit et s'épanouit dessus, comme une prolongation de la vie de celui qui est enterré là. Le végétal symbolise l'âme réincarnée du disparu, perpétuant son existence à travers lui. Le choix de l'arbre revient à la famille, ainsi que l'emplacement de la tombe. Il est courant de choisir un endroit sacré, près d'un temple par exemple.