Il se réveille. En sueurs. Allongé par terre, sur le côté. Il fait tellement sombre qu'il ne sait même pas s'il dort ou pas. Il a beau sentir le sol froid sur sa joue, la cicatrice sur son bras, il se demande s'il rêve. Avec espoir, il tente de se retourner, mais feule, le fer de ses liens de tantale l'en empêchant. Il aurait préféré rêver, et pouvoir s’échapper mentalement de cette prison ridicule. Alors, appuyé contre le mat traversant sa cellule, il attend. Le sommeil, ou… ? Il n'est pas fatigué, ni faible, ni même anémié. On le traite trop bien, ici. Au bout d'un certain moment, l'ambiance change dans la pièce. Il regarde vers la porte, et de la voix de celui qui c'était tu depuis trop longtemps, souffle : « Je vois. Où sont-elles ? ». Seul le silence semble lui répondre.

Mais deux morceaux coruscants verts s'allument, décidés.