La clarté du jour nimbe ma chambre, m'éblouissant au réveil comme un échos au songe que je quitte. Je cligne plusieurs fois des paupières avant de retrouver le réel. Allongée sur le dos, je reste quelques instants immobile, les yeux perdus dans le vague, encore dans le rêve mais plus tout à fait endormie. Le spectre de l'image éclatante flotte dans mon esprit. Et cette porte s'ouvrant vers l'inconnu...

Je me lève, m'habille d'une tunique blanche et d'un pantalon gris anthracite, avant d'enfiler une paire de bottes cavalières. Le soleil encore orangé m'informe de l'heure matinale. Je mets un peu d'ordre dans mes cheveux, y passant les doigts sans grande conviction. Ce temple immaculé m'obsède. Quel est-il ? Où se trouve-t-il ? Pourquoi revient-il sans cesse ? Je suis persuadée de son existence. Il ne peut y avoir de hasard. Il y a trop de récurrence dans ce mystère pour qu'il soit exempt de réalité. Voilà douze nuits qu'il me hante.

Mais par où commencer ? Je ne connais pas cet édifice, pas plus que le lieu où il se trouve ou encore ce à quoi il se rapporte. Pensive, je descends l'escalier qui mène au cœur de la bibliothèque. Le but de ma recherche : un recueil d'architecture. Peut-être y trouverai-je quelque chose ? Je ne m'attends pas à y trouver le temple lui-même, mais peut-être pourrais-je l'identifier à une civilisation de part son style ? Je tire des étagères plusieurs livres, les empile les uns sur les autres puis rejoins l'une des petites tables de lectures autours desquelles se prélassent des fauteuils. J'y dépose ma sélection, m'installe, et commence à tourner les pages, à la recherche d'un indice.

Je referme donc le livre dans un claquement sec. Je crains que les récits techniques n'aient raison de ma patience... Assise dans mon fauteuil des plus accueillants, je reste de longues minutes à réfléchir. Il n'y a rien dans mon rêve qui puisse m'aider : le temple blanc y prend toute le place, je pourrais le décrire ou même le peindre sans problème, mais il m'est impossible de me représenter ce qui l'entoure. Comme s'il flottait dans le néant. Pas de végétation ni de pierre. Juste ce blanc partout. Même la lumière ne m'est pas d'un grand secours; il pourrait s'agir du soleil comme d'une projection magique. Une chose est sûre, la façade n'est pas éclairée par un feu ou des bougies, elle est bien trop aveuglante pour que l'éclat provienne de ce genre de source.

Non vraiment, je ne sais quoi faire face à cette question insondable d'où filtrent aussi peu de réponses... Si seulement je pouvais, dans mon rêve, au lieu d'aller vers la porte, me retourner pour observer d'où je viens, alors peut-être aurais-je un début de commencement d'esquisse de prémices d'indice ? Un tout petit bout de quelque chose qui me permette d’avancer, ou du moins de choisir une direction pour commencer mes recherches...

Machinalement, perdue dans mes pensées, j'ai sorti de ma poche une feuille un peu froissée et un fusain qui me noircit déjà les doigts tandis que je trace, la tête ailleurs, les contours de l'objet de mes songes. Peu à peu je me détache de mes questionnements pour me consacrer plus attentivement à mon croquis. Une fois terminé, je suis satisfaite de reconnaître sans mal la bâtisse blanche. Peut-être quelqu'un, au Manoir ou au village, connaîtra-t-il ce lieu ? Avide de réponses, je me mets en quête.

La scierie du village... Non décidément cela ne semble pas une idée très prometteuse. Les gens qui y travaillent sont passés maîtres dans l'art de la charpente, de la menuiserie ou de l’ébénisterie, mais en ce qui concerne l'architecture, aucun d'eux ne pourrait réaliser une chose comparable à celle que j'aperçois dans cette dimension inaccessible. Le temple blanc est fait de pierre, de marbre, de quelque chose de minéral. Rien à voir avec les connaissances du bois des artisans Orzaaliens de la scierie.

En revanche, la joyeuse compagnie qui transite régulièrement dans la taverne me parait une bien meilleure alternative. D'abord parce que je vais pouvoir commander à Chana sa dernière découverte fruitée, et ensuite parce que des voyageurs venant de contrées diverses s'y attardent souvent. La richesse culturelle qui emplit la taverne du village en journée en fait un lieu de partage et de découvertes qui pourrait m'être d'une grande aide pour percer ce mystère.

Je souhaite une bonne nuit... euh... une bonne journée... euh... un bon repos à la jeune femme qui semble dormir debout et dont les cernes ont quelque chose de comique, et prends la direction du village. Il fait un temps magnifique, je profite du soleil et de l'air rafraichissant qui agite les arbres d'une douce brise. Les cultivateurs sont de sortie, amenant leurs bambins ravis qui courent en gesticulant pour chasser les oiseaux trop gourmands qui pourraient s'aventurer dans leurs plantations pour y dérober grains et fruits.

Quand j'arrive devant la taverne, je vois que les tables de terrasse ont été installées. Je salue quelques habitués puis entre dans la bâtisse.

Appuyé sur une chaise qui parait minuscule proportionnellement à la taille et la carrure du colosse et semble devoir s'effondrer d'une seconde à l'autre, une énorme choppe mousseuse et mordorée dans un poing gros comme une pastèque, la barbe hirsute et le ventre proéminent, l'énorme personnage fait trembler le bar à chaque fois qu'il y repose son breuvage. De l'autre côté de la salle, le voyageur, dont la capuche lui couvre les yeux comme dans un roman cliché, avale son repas à rapides lampées, comme s'il n'avait pas mangé depuis plusieurs jours et qu'il craignait que les morceaux de viande de son ragoût ne fuient hors de sa portée.

Le premier des deux clients me semble plus facilement abordable mais la poussière parsemant le capuchon de l'autre dénote d'un plus long voyage. J'hésite un instant puis tapote au comptoir. Arho sort en bougonnant de son local (comme à son habitude), m'aperçoit et grimace :

"Boaf ! Ce n'est que toi ? Je suppose que c'est Chana que tu cherches nan ? Tu bois toujours que ses bols de flotte aux fleurettes en journée ! T'as frappé au mauvais comptoir...
- Pas aujourd'hui Arho ! Je prendrais bien quelque chose de légèrement plus corsé qu'un thé !"

Aussitôt la moue ronchonne du Tullus se métamorphose en un sourire légèrement sournois.

"Un truc plus corsé tu dis ? Mmh... J'pourrais bien te trouver ça !
- Plus corsé mais pas déraisonnable non plus, il est à peine midi ! je le réfrène, prudente
- C'est l'heure de l'apéro ! On peut tout boire pour l'apéro ! conteste Arho d'un air comique
- Et bien je prendrais bien quelque chose d'épicé ou de fruité, à ton aise. Mais que ce soit subtile, pas assommant."

Le tavernier disparaît un instant et revient quelques secondes plus tard avec une bolée.

"Petit vin chaud au gingembre, avec quelques arômes de noix, noisettes et autres fruits à coque !"

Je remercie le Tullus qui retourne dans ses mystérieux coulisses et m'installe sur un des tabourets du bar. Je jette un coup d’œil à l'impressionnante choppe de mon voisin et l'interpelle :

"Et vous, qu'est-ce qu'Arho a bien pu vous servir ? Est-ce simplement une bière où êtes-vous plus aventureux ?"

Je sirote la bolée à petites gorgées, sentant la boisson me réchauffer doucement la gorge dénotant de son caractère trompeur concernant son taux d'alcool. Une seule suffira, j'en suis convaincue. Ne jamais faire confiance à Arho quand à sa modération. Le géant demandant une quatrième choppe l'apprendra sûrement à ses dépends. On a vu suffisamment de fanfarons s'écrouler au cours d'un pari concernant leur tenue d'alcool face aux divers breuvages du Tullus. Il en allait de sa réputation, la suprématie de ses techniques de distillation faisait son orgueil. Souriant au souvenir du duel acharné qui avait un soir opposé le tavernier à Amy, je revois la scène pendant laquelle la tueuse, entonnant une chanson aux paroles incompréhensibles - et sûrement pas très chastes - avait finalement piqué du nez d'un coup d'un seul tandis que le tenancier brandissait une bouteille d'un air triomphant. Encore une nuit loufoque et inoubliable. Je me fais la réflexion que Kupo ne s'est pas encore frotté aux talents d'Arho, ce qui ne saurait s'éterniser...

Je plonge la main dans les replis de ma veste et en sors mon croquis que je lisse avec application sur le comptoir.

"Vous n'êtes pas d'ici si je ne m'abuse et je cherche conseil auprès des voyageurs... Voilà : je cherche à retrouver le bâtiment que vous voyez dessiné là. C'est un temple entièrement blanc, peut-être en marbre, je l'ignore, qui semble perdu au milieu de nulle part. Cet édifice vous dirait-il quelque chose où auriez-vous vu une construction semblable ?"

Attendre là sans rien faire que la bande de montagnes viennent festoyer ne m'enchante guère mais je ne peux pas non plus négliger les informations que je pourrais apprendre de certains d'entre eux. Peut-être en effet que l'un des travailleurs a fabriqué la charpente d'un bâtiment de ce genre (même si l'aspect de ce monument me laisse penser que le minéral semble être son seul constituant).

En désespoir de cause, je tapote de nouveau sur le bar. Arho sort de sa tanière, un sourire inquiétant sur le coin de la lèvre.

"Il était bon mon vin chaud pas vrai ? Je t'en remets un autre ?
- Non merci Arho, mais il était délicieux. Par contre j'accompagnerais bien ça d'une assiette bien garnie !"

Le Tullus se retourne et hurle à plein poumons : "Gamiiiiin !"

Son gâte-sauce, un jeune Ajannil couvert de farine déboule à fond de train. Le tenancier lui donne quelques indications tellement rapides que j'ai pitié de l'apprenti qui repart pourtant sans poser de question, toujours au pas de course.

"Le plat du jour, savoureux ragoût à la cannelle. Ce sera prêt dans quelques minutes, si tu veux bien patienter..."

Le tavernier rejoint son aide de cuisine. De mon côté, je reste quelques instants devant le bar à suivre distraitement du doigt quelques veines du bois, puis je marche nonchalamment sans but apparent dans la grande pièce remplie de tables et d'alvéoles permettant de s'isoler pour les dégustateurs tranquilles. Debout au milieu de la salle, j'interpelle l'encapuchonné.

"Au moins, ce que prépare notre hôte a l'air bon ! Il semblerait que vous l'avaliez sans difficulté !"

Homme, femme ? Humain ou non ? J'attends, curieuse, la réponse de l'inconnu.

Il(ou elle) se lève, clairement gêné par le fait que tu lui parles, et encore plus par le fait que tu décides de le faire du milieu de la salle. Son assiette est vide sur la table.
Il passe devant toi, te dit« Va te faire mettre » et sort de la taverne

Je l'attrape par le bras sans me retourner au moment où il passe devant moi avant qu'il ne sorte. "Je ne vous ai ni manqué de respect ni agressé. grondé-je, Cette salle est vide, je ne vois pas en quoi ma question sur la qualité de votre repas me vaut une telle grossièreté. Vous avez de la chance, je ne suis pas d'humeur à relever la stupidité de votre impolitesse par une leçon de savoir-vivre. Allez donc traîner ailleurs votre mauvaise humeur." Je le relâche puis, toujours sans le regarder, je retourne auprès du bar pour attendre mon assiette.

Tu te dédies à ton repas, avec les effets collatéraux que ça amène, jusqu'au moment où la gravité semble changer dans la taverne, car une énorme concentration de masse vient de rentrer de la porte avec un « Ah ah ah ! » suivi de plusieurs autres. La montagne est là, et avec ses amis qui sont, par contre, plus petits ; tout est relatif quand même, car ils sont tous bien plus grands que la porte.
« Ah ah ah ! Je t'avais dit que je serais retourné avec mes amis, petite ! Et je viens de réaliser qu'on s'est pas encore présentés : je m'appelle Ank. » Sans attendre vraiment ta réponse il s'assoit avec tous ses amis, une demi-douzaine de colosses, à un table, et il te garde une place à côté de lui, en t'invitant avec un grand sourire à t'asseoir.

« Ah ah ah ! Comme je t'ai dit avant, moi personnellement je ne connais pas de bâtiments de ce genre, mais parmi mes amis il y en a qui ont travaillé plus loin, avant de venir ici. Lui par exemple –dit-il en indiquant de son bras poilu une montagne assise autour de la table– a travaillé dans la ville appelée Bailymena, à côté du fleuve vers la forêt Midehu, où on construit avec le marbre. Lui, au contraire était dans la construction de bâtiments en granite blanc, qui est plus présent dans la région de Plasyst, adossée aux montagnes.
Les deux n'ont jamais vu le bâtiment que tu m'as décrit, mais chercher dans ces zones-là pourrait être un point de départ. Ils ont aussi entendu dire que dans les bibliothèques de là-bas il y avait de quoi avoir des informations sur ce qui concerne les bâtiments ; mais ils ne sont pas sûrs, car ils n'y sont jamais rentrés !
C'est tout ce que j'ai réussi à trouver, si tu as besoin de quelque chose, n'hésites pas à me demander ! Ah ah ah ! » Et il chope un grand verre plein d'un liquide dont tu n'arrives pas à deviner l'origine. « Tu en veux un peu ? Ah ah ah ! » Il te demande.

Spoiler:

Je finis mon repas en compagnie des bûcherons immenses et braillards dans la bonne humeur. La ville de Plasyst me parait plus proche, mais il faut traverser les monts au Nord d'Asaray pour y accéder. Bailymena en revanche est plus accessible mais plus lointaine. Il faut notamment contourner les cascades par le Sud si je m'y rends par la voie des terres. Néanmoins, il me semble plus logique de se rendre au plus près et de continuer ensuite en descendant des territoires au Sud-Ouest de Rùnda si je ne trouve rien. Remerciant la bande de joyeux larrons, je quitte la taverne.

Il est encore tôt, nous sommes en début d'après-midi. J'ai le temps de préparer mes bagages pour partir demain à l'aube. Si je pars maintenant, je devrai ensuite voyager de nuit, ce que j'aimerais autant éviter bien qu'il ne fasse pas extrêmement froid ces temps-ci. Je remonte au Manoir et boucle un sac. Je voyage toujours léger, aussi je me limite à un sac en bandoulière que je remplis d'un strict minimum : une couverture chaude que je fixe dessus, une bourse relativement bien remplie, une boussole enchantée qui brille quand on la pose sur sa localisation exacte sur une carte (que j'ajoute également à mon équipement), quelques bandages et onguents de premiers secours, des changes de différentes épaisseurs pour s'adapter à la chaleur, une petite lanterne vitrée, une outre, un carnet et une boîte de crayons.

Je vérifie à mon poignet la présence de mon arc enchanté sous sa forme de bracelet, mon épée attendant patiemment, posée contre le mur. Je passe le pendentif et la bague qui traînent dans un coffret et me permettent de stocker de l'énergie magique. Puis je glisse dans chacune de mes bottes un poignard effilé et fin que je peux éventuellement lancer malgré mon manque d'adresse dans cette discipline. Enfin, je pose sur mon lit mon manteau de voyage, tissé par des Sirsheps, conservé et reprisé avec soin au fil des années, ainsi qu'une écharpe fluide et chaude que je peux remonter sur mon visage, et mon carquois.

Voilà, tout est prêt. Je n'ai plus qu'à descendre à la réserve de la cuisine pour y prendre quelques provisions... et à prévenir les autres de mon départ. Je soupire. Certains vont protester c'est certain, mais j'ai besoin de savoir de quoi il en retourne. Je ne serai pas partie bien longtemps...

L'établissement est très modeste, conséquence du caractère peu fréquenté de la région. En effet, les marchands et voyageurs qui se rendent à Orzaal, la seule ville de la région, arrivent habituellement du Sud en passant par un chemin creusé dans les flancs des monts d'Ef. Personne ou presque ne s'aventure profondément dans la forêt d'Asaray : l'instabilité de l'humeur de la Dryade-Mère qui y règne en refrène plus d'un. Il est encore possible d'arriver par le Nord cependant, en longeant ou traversant la Muraille du N'Ril. C'est un chemin rendu ardu par le climat impitoyable mais néanmoins envisageable. Le tenancier de l'établissement compte sans doute sur la banalisation de ce trajet pour espérer profiter d'une plus grande fréquentation. Sans être pessimiste, je pense qu'il a grand tord. L'accessibilité du plateau et sa faible démographie est un problème suffisamment conséquent pour Orzaal. A l'échelle de ce petit aubergiste, la répercussion doit être énorme. J'espère pour lui qu'il profite d'un second moyen de subsistance.

Le propriétaire doit cependant être quelqu'un de soigneux car l'établissement semble néanmoins accueillant. Ne voulant pas dormir dehors et entamer mes réserves de nourritures dès le premier soir, je décide de m'y arrêter à une condition : si l'auberge dispose d'un local pour ma monture et que celui-ci est suffisamment sûr pour que je l'y retrouve le lendemain. Je me présente à la porte et frappe.

Après avoir indiqué à mes hôtes que mon cheval attend dehors (ce que Nickerim - à moins que ce ne soit Nickeram - s'empresse de prendre en charge) je profite pleinement de cette singulière rencontre. Je leur enjoins d'ailleurs de sortir leurs cartes de nouveau pour jouer tout en discutant, après avoir fini leur plat savoureux. Je leur parle d'Orzaal, de la saison des fruits qui fait le bonheur de ses habitants, du nouveau pont restauré, des nouveaux arrivants et des derniers départs...

"Et vous alors ? Vous êtes un de ces départs ?
- En quelque sorte oui, mais ce n'est que temporaire ! En fait je me rends à Plasyst justement. Si vous en êtes originaires, peut-être pourrez-vous m'aider."

Je sors de mes bagages le croquis du temple et le leur montre, pleine d'espoir.

"Je suis à la recherche de ce bâtiment. Il est construit dans un matériau minéral totalement blanc. Est-ce qu'il vous rappelle quelque chose ?"

J'admire cette ville multicolore avec émerveillement. Toutes ces façades peintes égaillent le paysage avec fantaisie, comme un arc en ciel de pierre au dessus de l'eau. Je m'avance vers le pont fantastique et y monte, après avoir laissé mon cheval dans l'écurie destinée aux voyageurs, amusée de cette drôle de citée où tout est construit en hauteur dans un enchevêtrement de bâtiments parfaitement ordonné malgré la surface restreinte. Le dessin au creux de ma poche, je réfléchis un instant. Une ville si particulière doit posséder une guilde de bâtisseurs ou quelque chose dans cet esprit. Peut-être devrais-je orienter mes recherches dans ce sens... J'interpelle l'un des hommes de l'écurie à qui j'ai confié mon cheval et lui demande :

"Dîtes moi, existe-t-il dans cette ville une guilde de bâtisseurs ?"